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Inivisibilia Podcast

Quand je cours j’écoute des podcasts. C’est ma carrotte pour me motiver.

Dernièrement j’ai découvert Invisibilia de NPR (le best de la radio US) au sujet des forces intérieurs qui nous poussent à agir et à vivre (émotions, sentiments)

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Le premier épisode traite des pensées et des domaines de la psychothérapie. Domaine que je connais en pratique.
ça explique que :

  • le 1er courant était l’inteprétation des pensées autour de figures comme Freud.
    Nos pensées ont un sens. Elles peuvent expliquer quelque chose.

  • Le 2nd courant est celui de la CBT (Cognitive BEhavioral Theapy) ou TCC en français pour Thérapie Comportementale et Cognitive. Dans cette pratique il s’agit de lister les pensées négatives que l’on a sur soi ou sur les choses et de noter le tout afin de considérer comment l’inverse s’applique. Si je pense “je suis une merde” alors je vais lister les éléments qui me prouvent le contraire. et je vais découvrir qu’en vrai je suis pas vraiment une merde.

  • La 3ème vague, celle actuelle, est une évolution de ça qui se base sur la méditation et le moment présent. Je ne suis pas mes pensées. Mes pensées ne me définissent pas. Je suis au dessus.

    ça correspond à la tendance actuelle que l’on observe pour la méditation, le yoga, Mindfulness, la présence au moment. J’observe mes pensées et je passe au dessus. Je laisse aller.


Ce podcast est extraordinaire et celui sur la peur m’avait aussi marqué sur l’analyse de la peur des serpents.
on a peur des serpents car on ne comprend pas comment ils se déplacent. ils glissent et ça nous semble être l’oeuvre du diable. En fait, ils ressentent les choses et si l’on a peut ou s’il y a du danger ils vont encore plus vite.

“Sakes are cruising on currents of our own fear.”


Bref, vive NPR et les podcasts.
Ah oui NPR, c’est aussi la chaîne derrière THIS AMERICAN LIFE, l’un des meilleurs podcast du monde.
BISOUS

Euphoria est Fade - HBO fail - Note 2 sur 10, à éviter.

Sans aucune saveur.
Voici ce que je ressens quand je regarde cette série.
Le titre principale et d’autre “ohh” de la BO retentissent toutes les 3 secondes, à chaque scène, comme un réflexe pavlovien pour nous rappeler que là c’est une scène “choc”… ça en devient ridicule et se transforme en Overdose de son.


Euphoria est une mise à jour à notre époque des choses les plus tendances et qui continuent de vendre en terme de divertissement :
- des sexes en masse, comme jamais on en a vu dès les premiers épisodes oulala,
- des scènes de sexe,
- du gobage de drogues bien “cool” ,
- du “mental health”, dépression, anxiété, etc. car oui c’est un sujet très “actuel” et presque devenu “cool”
- un mélange de recherche de sexualité et de multiplicité des genres (LGBT, trans, Bi, Gay, etc.)

Bref un gros mélange trop bien pensé et stratégique, donc sans saveur, des sujets de la jeunesse actuelle, bardé de bonnes musiques et de plans de caméra "qualis" et bien léchés. Merci les têtes de HBO.

L’algorithme pour un “Hit” est parfait, heureusement nous ne sommes pas des machines qui consomment des shows sans réfléchir… hein ? Les gars vous êtes là ?

Je vous la refait avec le moodboard de chez HBO pour le brainstorming : Sexe+Sexes+Drogues+Sexy+Jeunesse+Ados+Santé Mentale = Tendance = Gros succès bah oui.

C'est stylé, c’est sur.
C’est de la bonne soundtrack hyper recherchée, c’est sur.
Mais c'est tellement fade, tellement vu et revu, juste une mise à jour bien "hype" et trendy mais nulle.

Skins (version UK) était 10 fois meilleures en son temps.
On croirait voir la version US 2019 d'un mélange de Skins, Trainspotting, Romeo + Juliet, etc... à la sauce HBO Amérique, avec comme héroïne une star Disney Channel (Zendaya). Rien que là on devrait commencer à se méfier…


Ça veut choquer mais ça respire l’Amérique toujours aussi prude au plus profond d’elle même.

C’est presque drôle car montrer autant de sexes et de sexe résonne vraiment ici comme une façon de sur-compenser. Donc d’avouer le vide, l’absence de matière dure dans cette oeuvre.

Ça se veut choquant, cool, trash mais c'est absolument nul,
et le drame c'est que tout le monde va adorer...

J’en pleure à l’avance, ça va être un carton…

J’en pleure à l’avance, ça va être un carton…

Carol by Todd Haynes

What if you knew love in the first and last look ?
When there is love, only eyes talk.
Carol tells how difficult it was to simple be at a certain time.

Amy Schumer : Growing is dope. - (read in ENG & FR)

After not liking Iliza : Elder Millennial (7.2 on imdb), I just loved Amy Schumer: Growing (5.3 on imdb)

This makes no sense with the rest of the IMDB population but I almost prefer it like that.
American people are some of the dumbest on earth so I’ll happily disagree with your comedy tastes. AH !

Amy is amazing in this 2019 special, raw, honest, in love and still the same, that was a really good surprise to me as I’m not an hardcore fan of hers. I just laughed out loud watching this special, which is something I rarely do now that I’ve been watching stand up like a freak for the last 5 years.

GOLD. My score 8/10

———FR———

Après avoir détesté le special de Iliza Elder Millennial qui obtient 7.2 sur IMDB, je viens de prendre un plaisir fou à mater celui de Amy Schumer Growing qui lui s’en sort avec une note de 5.3 sur IMDB…

ça n’a pas de sense et ne s’aligne pas du tout avec la communauté imdb mais je préfère. Je considère encore les ricains comme les imbéciles du globe. (cf. Donald T à leur tête) donc je suis très heureux d’être en désaccord avec eux. AH !

Amy est incroyable, honnête, brute et toujours la même. Je suis le premier surpris d’avoir adoré car je ne suis pas un fan inconditionnel mais j’avais trouvé sa série Inside Amy S… vraiment bonne.
J’ai ris de vive voix en regardant ce special, chose qui n’arrive que très rarement après avoir passé tellement de temps à mater du Stand Up ces 5 dernières années.

OR. Je donne 8/10

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La folie d'ours, Grizzly Man.

19 oct. 2016
Un dément, un fou qui veut devenir un ours parce que la société ne lui convient pas. Soit. 
Son choix est respectable, mais sur sa mort, je préfère le silence du pilote d'avion aux pleurs de ses amis. Un voyage dans la nature sauvage d'un homme, dérangé. Passionnante exploration des ressorts psychologiques de celui qui s'échappe de la société pour se trouver une autre mission, dénuée de tout sens mais auquel il s'accroche par besoin de survie.
Ce n'est pas les grizzlys qu'il cherche à sauver, mais son âme, en se donnant une raison de vivre, n'importe laquelle, à savoir sauver la peau de l'ours. 

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C'est un documentaire de Werner herzog sur un illuminé, un gentil qui s'auto proclame gardien des grizzlis, protection dont n'ont nul besoin ces colosses à en écouter un expert sur place.

Non, pris d'une mission divine, Timothy Treadwell, en sait plus que tous, puisqu'il est sur le chemin de devenir cet animal qu'il chérie.
Ces petits moments devant la caméra où il replace ses cheveux au dessus de ses lunettes pour sa 4ème prise révèlent le désespoir d'un homme qui cherche à plaire, à trouver sa place, à se filmer pour se montrer en héros, en sauveur d'un peuple qui ne peut pas lui dire d'aller se faire foutre, à par grogner, voir finalement le manger.
En effet je peux aussi devenir le protecteur des manchots du monde entier, être le porte parole de ceux qui n'ont pas de voix, mais peut être que s'il pouvaient parler, ils me diraient que je suis un con et que ma place n'est pas sur la glace...

Car elle est peut être là l’explication de sa fin, un ours qui en a eu marre d'entendre cette voix nasillarde sur son territoire et a juste répondu présent à l'appel de la nature, ce simple besoin de nourriture, qu'elle soit à tête blonde ou à écailles.

En vain, il va terminer dans le ventre d'un grizzly affamé. Quête et succès ultime pour ce doux timbré et sa voie d'enfant innocent. Oh pauvre idiot, tu auras vécu heureux sans antidépresseurs.
A entendre l'enregistrement audio de ta mort, ça a du piquer de se faire croquer par la bête, mais tes cris resteront à jamais dans ma mémoire comme la voix d'un homme qu'on libère.
Entre les cris d’horreur et la jouissance d'accomplir ce pourquoi il a vécu.
Mais il y'a aussi là les animaux eux mêmes et leur indifférence vis à vis de cet homme dont ils n'avaient nullement besoin, cet imbécile heureux qu'ils ont accueillit assez longtemps sur leur territoire pour finalement s'en nourrir.

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Herzog de conclure : "…dans leurs visages, il n'y a pas de reconnaissance, de lien ou de compréhension. Aucune pitié."
Pas de pitié pour cet humain présent sur la chaîne alimentaire empruntée par le grizzly l'ayant dévoré. Lui qui voyait en l’ours le salut, n'était pour eux qu'un simple morceaux de viande blonde.
Mourir et renaître en ours, Avoir vécu heureux et imbécile. 

Demetri Martin, not my kind of guy.

Just saw Demetri Martin's special, Person (2007). 
It's not for me. 
I don't like this "folk-joke" telling with a guitar and an harmonica as a punchline. It's exactly like Steven Wright and I already didn't enjoy A Steven Wright Special.
I respect the writing, the funny ideas, puns and worlds on words, but it doesn't make me laugh, once perhaps the side of my lips twitched, that's about it for a smile. 
Too much poetry, when I want comedy. Nice poetry though...
"I wonder where my jokes goes... (insert guitar, harmonica) after they leave my head, into space..."

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I want intimate truth, not your goofy emotional thoughts.
That's cute, don't get me wrong, but I'm not watching comedy for cuteness.
So long Demetri. 

The masterpiece of The art of the steal.

The art of the Steal is a 2009 documentary made by Don Argott and his 9.14 Pictures production company. It portrays the story of Dr Barnes' personal art collection, a breath taking hall of beauty, turned into a big pile of money for some men trying to get a piece of it, not for the art but for the dollar signs they see when staring at masters' pieces. It is a beautiful and moving story. 

I just want to tell you to watch it for it's delicate, true romantic vision of Art.
I won't say much as the movie is deep, intimate and philosophical in it's way, personal as art should be. How this culture around the world should be seen, made and shared to the eyes, I believe it's up to your own interpretation. 
The art of the steal raises amazing questions about the spread of art, shows and exhibitions around the world, not for art itself but for money and power purposes. How greed and men can destroy the vision of artists and lovers of the arts. 

I really found this fascinating here: should the most beautiful collection be kept to a small amount of art lovers, plumbers to students to enjoy, study and inspire or, should it be spread all over the world for the many masses to see, treated as a blockbuster.

Well, there is a little more to this simple equation in this documentary, you'll see that art, even if shown to the masses, which is a good will, can be sadly turned into a mass consumption product cashing up money for people with no sense of beauty, destroying the purity of it all. It's essence.

Deep one.
I hereby engage, will you marry me ? 

Joe Rogan Podcast

Joe Rogan Podcast avec Joe Diaz, deux idiots américains qui parlent de sushi, d'aller à la guerre pour du sel. Ils en parlent de façon hyper sérieuse comme deux spécialistes de la réfrigération.... Putain c'est nul, y'a pas d'intelligence, pas d'opinion ou de profondeur. Deux gros bétas qui se rappellent comment les radiateurs fonctionnaient à l'époque : "quand un radiateur s'allume et que l'eau s'écoulait, le bruit... ça faisait bang cling cling cling".... Nan sérieux ? 

C'est fascinant de partager vos souvenirs, les mêmes que la majorité d'occidentaux à travers le monde, juste un constat, con. Un gros plein de graisse et un gros plein de muscles, les deux complètement vides. 

Monster 4/10 the never ending anime

c'est long, trop long...
il me reste 6 ou 7 épisodes et c'est insupportable. A chaque fois qu'une personne s'apprête à en tuer une autre, rien ne se passe, cette personne finit toujours par reposer son flingue. Tant de fois je vois un personnage déterminé à arriver à ses fins pour finalement abandonner devant l'objectif qui lui semblait si essentiel, finalement pris de remords...

Chaque moment de suspense, je le sais désormais, sera désamorcé : la musique augmente, le rythme s'accélère, on nous fait croire que l’action va enfin se passer, LA MOINDRE CHOSE... puis rien.

Comment peux-t-on tenir 74 épisodes et aimer cela c'est un mystère mais ce n'est vraiment pas pour moi... peut-être est-ce propre au format "anime" japonais.

Monster est une véritable torture.